Serge Caillet nous parle de ses Compagnons d'Alexandrie
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Les Éditions de la Tarente : Dans votre panorama de ces compagnons, on ne peut pas dire que vous avez été exhaustif. Pourriez-vous nous dire ce qui a présidé à vos choix ?
Serge Caillet : Je n’avais pas du tout l’intention de faire un dictionnaire, mais simplement de proposer une galerie de quelques portraits choisis, de personnages que j’ai côtoyés, directement ou indirectement, depuis tant d’années, dans mes recherches sur les rites égyptiens, mais aussi sur le martinisme, les courants rosicruciens, etc. Je me suis donc limité d’une part historiquement au XXe siècle, très caractéristique d’une période spécifique de l’histoire des rites égyptiens, illustrée par des hommes qui sont avant tout des bâtisseurs. Et, d’autre part, je me suis également limité géographiquement à la France. Bien sûr, il y aurait tant d’autres personnages importants dont on pourrait parler, en Italie, en Belgique, en Allemagne, en Grande-Bretagne… Mais les Français ont des caractéristiques uniques et une histoire commune spécifique. Et puis, j’ai pris des personnages dont j’avais envie de parler, dont deux d’entre eux ont été mes amis, pour lesquels j’éprouve respect et admiration, tout simplement !
L’aventure des rites égyptiens a continué après Ambelain et Audiard. Vous ne parlez pas de leurs successeurs, pourquoi ?
S. C. : Avec le XXIe siècle, Memphis-Misraïm est entré dans une période chaotique, d’un esprit très différent de celui qui a présidé à la construction des rites égyptiens tout au long du XXe siècle. C’est une période, sur laquelle je n’ai pas souhaité m’étendre. D’abord, parce qu’elle est vraiment navrante et que, contrairement à la précédente, elle ne me plaît pas. Et ensuite, parce que nous n’avons absolument pas le recul nécessaire pour en parler.
Pourriez-vous nous dire d’où vous vient ce vif intérêt pour le rite de Memphis-Misraïm qui a fait de vous un des auteurs les plus pertinents dans ce domaine ?
S. C. : En 1982 — j’avais 20 ans — j’ai pu bénéficier d’un premier fonds d’archives, le fonds Lelarge, découvert en Belgique, qui intéressait l’histoire de la FUDOSI, que j’avais commencé à étudier. Mais ce fonds contenait aussi des correspondances entre certains responsables de Memphis-Misraïm en Belgique et en France, dans les années 1930. Cet ensemble documentait une période de l’histoire des rites égyptiens, aujourd’hui bien connue, mais que personne, à l’époque, n’avait encore étudiée. Je décidais donc de me mettre à la tâche, avec les encouragements de Robert Amadou, ce qui a donné naissance à mon livre sur La Franc-maçonnerie égyptienne de Memphis-Misraïm, publié en 1988. Dans de nombreux autres chantiers ouverts depuis, je n’ai pas cessé de croiser et de recroiser les rites égyptiens, au point qu’ils me sont devenus plutôt familiers. Cette longue fréquentation m’a convaincu que ces rites sont dépositaires d’un véritable dépôt initiatique. Sans avoir souhaité pour autant m’engager dans leur pratique, je m’efforce de les mettre en lumière, notamment à travers les faits que révèle une histoire sans cesse à préciser et à affiner. Cette histoire, j’en conviens, est souvent navrante. Mais il faut aller au-delà des apparences. Et les compagnons d’Alexandrie — ceux que j’ai choisis et d’autres — nous aident, précisément, à dépasser ces apparences.
Sou brasileiro e moro no Brasil! Mais uma grande contribuição de Serge Caillet para os Ritos Egipcios ! Agora aguardo o livro: Les Sar de la Rose- Croix de Serge Caillet! Parabéns! Luiz Mexas:. Brasil